Le saut en longueur
Le saut en longueur est une épreuve d’athlétisme consistant à sauter, avec élan, dans un bac à sable en prenant appui sur une planche. Sur une piste qui mesure au minimum 40 mètres, les athlètes prennent leur élan avant de prendre impulsion sur leur meilleur pied le plus près possible d’une plasticine qui définit la limite de la planche à ne pas franchir. Si le sauteur ne la dépasse pas, son saut est mesuré, s’il la dépasse, son saut n’est pas valable, on dit qu’il est mordu.
Lors d’un concours, les participants ont généralement tous trois essais et les finalistes, usuellement les 8 premiers, ont trois essais supplémentaires. Le gagnant est celui qui aura réaliser le saut le plus long et si deux sauteurs ont réalisé la même marque, c’est celui qui aura fait un meilleur deuxième saut qui l’emportera.
Technique de saut en longueur
Les techniques efficaces en saut en longueur obéissent à 4 règles:
1. Une course d’élan efficace
2. Une impulsion bien placée
3. Une suspension en l’air en équilibre
4. Un réception suivie
Ces 4 règles sont décomposables en méthodes et exercices d’entraînement mais indissociables lors d’un saut exécuté
1. La course d’élan:
L’athlète a deux soucis principaux pendant sa course d’élan:
- arriver avec une vitesse optimale (et non une vitesse maximale) au moment de l’impulsion. La course doit être uniformément accélérée. Il doit cependant rester maître de sa vitesse pour produire la meilleure impulsion possible, qui suppose équilibre, placement et durée de l’appuie.
- arriver sur la planche d’appel, car la mesure est prise au bord antérieur de celle-ci, et tout appel qui serait pris quelques centimètres avant, occasionnerait une perte équivalente dans la mesure du saut.
2. L’impulsion:
L’impulsion consiste en la transformation de la vitesse de course d’élan en force propulsive qui entraînera haut et loin. Pour cela, il faut marquer une légère flexion sur les derniers appuis qui vont permettre d’aborder l’appel avec un angle jambe-cuisse plus fermé que durant la course d’élan. Ainsi, l’impulsion sera plus longue, la jambe se dépliant entièrement, tandis que le genou de la jambe libre en montant et les bras par leur action, allègeront le poids du corps.
3. La suspension:
L’impulsion place l’athlète dans une position d’extension qui lui permet de plonger et poursuivre son envole en optimisant au maximum son aérodynamisme. Il existe plusieurs styles dont les plus souvent utilisés sont les suivants:
- Prolonger pendant une grande partie de la suspension.
- Poursuivre par un mouvement de pédale avec les jambes qui donnera un élan supplémentaire.
Le plus important dans cette étape est de conserver son équilibre.
4. La réception:
Dans le sable, une flexion des jambes permettra au poids du corps de poursuivre vers l’avant afin d’éviter la chute en arrière qui ferait perdre de précieux centimètres.
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