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.Entretien avec le comédien Abdellah Ferkous : «Le cinéma national doit se débarrasser de ceux qui ne connaissent que le seul langage de l’argent»

Abdellah Ferkous n’est plus à présenter. Grande figure du cinéma marocain, le comédien s’est distingué dans de nombreuses productions qui ont fait de lui une référence du 7ème art national. Le comédien marrakchi est à l’affiche de «Zman Kenza», le nouveau téléfilm du réalisateur Daoud Aoulad Syad, diffusé dernièrement sur la deuxième chaîne, 2M.

Libé : Actualité oblige, à quoi ressemble la journée de l’acteur que vous êtes durant le mois sacré de Ramadan?

Abdellah Ferkous :Ma journée ressemble à celle de tous les Marocains: je me réveille tôt, je vais au travail, je fais mes prières puis j’attends la rupture du jeûne. Ensuite, je regarde la télévision.

Parlons justement de télévision. Qu’aimez-vous regarder en général sur le petit écran?

J’aime bien voir des productions marocaines et bien entendu tout ce qui peut m’instruire et aussi m’amuser. Mais je suis surtout porté sur les productions nationales et m’intéresse particulièrement à leur niveau

Ce problème est effectivement préoccupant dans les sociétés occidentales. Avez-vous le sentiment qu’il se pose au Maroc?

On en parle parce que c’est une réalité qui s’installe ici sans qu’on s’en rende compte peut-être. Le téléfilm «Zman Kenza» est là pour éviter qu’on tombe dans ce comportement, que les enfants prennent toujours soin de leurs parents et surtout ne les abandonnent pas à leur propre sort.

Ce film a été tourné à Marrakech. Jouer dans la ville d’où vous êtes originaire a quelque chose de particulier pour vous?

C’est sûr. Mais il faut dire aussi que Marrakech représente dans une certaine mesure le Maroc : on y retrouve tous les problèmes sociaux et notamment familiaux auxquels le pays est confronté. L’espace marrakchi est de ce point de vue idéal pour aborder un sujet de cette importance.


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